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ADSL, PPPoE, et compagnies ...

 

Petit résumé des protocoles et standards réseaux les plus courants.

OSI : Modèle abstrait servant à représenter les différentes composantes d'un réseau de transport de données. Il est composé de 7 couches :
- Niveau 1 « physique » est chargée de la transmission effective des signaux au niveau électrique.
- Niveau 2 « liaison de données » gère les communications entre 2 machines adjacentes, directement reliées entre elles par un support physique.
- Niveau 3 « réseau » gère les communications de proche en proche, généralement entre machines : routage et adressage des paquets.
- Niveau 4 « transport » gère les communications de bout en bout entre processus (programmes en cours d'exécution).
- Niveau 5 « session » gère la synchronisation des échanges et les « transactions », permet l'ouverture et la fermeture de session.
- Niveau 6 « présentation » est chargée du codage et de la conversion des données.
- Niveau 7 « application » est le point d'accès aux services réseaux.

ETHERNET :  ( Norme IEEE 802.3 ) Protocole de réseau local. Chaque appareil relié au réseau possède par construction une adresse MAC qui est unique au niveau mondial. Les données sont placées dans des trames de longueur variable qui circulent dans des supports physiques variés : câble coaxial (obsolète), câble à paires torsadées ( Le catégorie 5 avec ses fiches RJ45 connu de tous), ondes radio (WIFI), courants porteurs (CPL), fibre optique, etc ... Ethernet se situe au niveaux 1 & 2. Une trame ethernet a une longueur maximale de 1518 octets et transporte 1500 octets de données. Des champs LLC ( 3 octets ) et SNAP ( 5 octets ) peuvent être ajoutés dans l'en-tête réduisant d'autant la taille du champ des données.

 

IP : ( RFC 791 ) C'est le protocole majeur du réseau internet. (Niveau 3). On l'appelle v4 car ses adresses sont composées de 4 octets. Une version v6 est en cours de déploiement pour pallier au manque d'adresse IPv4. IP assure la fragmentation et le routage des données. Chaque datagramme possède une adresse de destination et va parcourir le réseau de manière autonome. L'en-tête d'un datagramme IP comporte au minimum 24 octets. La taille maximale du datatgramme IP est de 65535 octets.


 

TCP : ( RFC 793 ) Protocole de niveau 4 et de type "connecté" utilisé majoritairement au-dessus de IP. TCP gère le transfert des données mais aussi la correction des erreurs, le contrôle de flux, le multiplexage, les connexions et la sécurité. Avant tout échange TCP ouvre une connexion. TCP ajoute un en tête d'au moins 20 octets. Un numéro de séquence placé dans l'en-tête permet de retransmettre un datagramme perdu et également de restituer les données dans le bon ordre.

UDP : ( RFC 768 ) Protocole sans connexion de niveau 4 en principe utilisé au-dessus de IP lorsque la sécurité de TCP n'est pas utile; par exemple pour des flux audio ou vidéo. L'en-tête n'est que de 8 octets.

ATM : Protocole de transport de données par petits paquets : les cellules. Celles-ci ont une longueur de 53 octets dont 48 pour les données. Une connexion est définie par son chemin (VPI) et son canal (VCI). Les grands réseaux à l'échelle nationale utilisent ATM pour le transport de la voie, de l'image et des données.

AAL : ( RFC 2684 ) Couche permettant d'adapter les données au réseau ATM. On utilisera la couche  AAL5 dédiée aux données. 2 méthode d'encapsulation sont proposées : LLC ou VCmux. La méthode LLC est la plus courante. La longueur d'une trame AAL5 doit être un multiple de 48 pour être découpée dans les cellules ATM

PPP : ( RFC 1661 ) Protocole de niveau 2 pour le transport de datagrammes multi-protocoles sur une liaison point à point. PPP sert à établir, configurer et contrôler un lien, puis à transférer les données par encapsulation. En général un paquet de données PPP comporte 2 octets en tête du datagramme à transmettre et la longueur des datagrammes est de 1500 octets.
Une session PPP est initiée par le protocole de contrôle de liaison; elle débute par l'établissement de la connexion et se poursuit par l'authentification du correspondant. Des options sont alors négociées et les protocoles à transporter sont configurés. Les données peuvent enfin transiter dans les paquets PPP.

PPTP : ( RFC 2637 ) Protocole Microsoft permettant de créer sur un réseau IP un tunnel de transfert pour le protocole PPP. Ce protocole se compose d'une liaison de contrôle basée sur TCP/IP et un tunnel basé sur GRE. Les trames PPP sont encapsulées dans les trames GRE. Ce protocole était surtout utilisé avec les modems ethernet. Son successeur est L2TP.

L2TP : ( RFC 2661 )Protocole permettant de créer un tunnel de transfert pour les données. Il est souvent utilisé pour déplacer la terminaison PPP depuis le BAS d'un opérateur de collecte vers les installation du F.A.I. (Voir COLLECTE ADSL)

PPoA : ( RFC 2364 ) Protocole permettant de transporter des trames PPP sur un réseau ATM.

 

PPoE : ( RFC 2516 ) Protocole permettant de transporter des trames PPP sur un réseau ethernet. Une procédure permet la découverte de l'adresse MAC de la machine distante.En raison des octets ajoutés par ce protocole la longueur du datagramme IP ne doit pas dépasser 1492 octets.

IPoA : ( RFC 1577 )

IPoE : ( RFC 5692 )

ADSL : Technologie électronique permettant le transport de données numériques sur une simple ligne téléphonique. Les fréquences inférieures à 26 KHz sont réservées à la téléphonie analogique. Les données modulent des canaux de fréquence de plus en plus élevée.

Les fréquences trop atténuées sont éliminées du spectre diminuant le débit de la ligne.

Le reADSL amplifie les canaux les plus bas augmentant ainsi la portée au détriment du débit alors que l'ADSL2 élargi le spectre jusqu'à 2,2 MHz augmentant ainsi le débit mais au détriment de la portée car les fréquences les plus élevées sont les plus atténuées.
Il est important de retenir que le protocole de transport en ADSL est ATM.

BAS : Equipement du fournisseur d'accès internet ou de l'opérateur de collecte Si le BAS appartient au F.A.I., c'est ici que se termine la liaison PPP commencée chez l'utilisateur; le BAS est connecté a un serveur RADIUS contenant les données d'identification des clients. Si le BAS appartient à un opérateur de collecte qui n'est pas le F.A.I., il transmet les données, souvent dans un tunnel L2TP, vers le réseau du F.A.I., lui-même connecté à l'internet.

DSLAM : Equipement généralement installé dans les centraux téléphoniques. Le DSLAM comporte un ensemble filtre et de modem ADSL sur lesquels sont connectés les abonnés. Les cellules ATM arrivant des abonnées sont injectées dans le réseau de transport à destination du BAS (et inversement)

RADIUS : ( RFC 2865 ) Système d'authentification des clients et de comptage de leur activité.

COLLECTE ADSL : Seul, quelque grands opérateurs possède un réseau de DSLAM et de BAS. Ces opérateurs fournissent en sous-traitance de la collecte pour une multitude de petits F.AI. Au lieu de terminer les sessions PPP au niveau du BAS, ils les renvoient au travers un tunnel L2TP vers le réseau du F.A.I.. A noter que l'opérateur de collecte doit avoir un accès aux serveurs RADIUS du F.A.I. pour faire une première authentification au niveau du BAS.